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Le buvard des maux

11 mai 2009

Dépoussiérage...

Pfiou, un baille que je n'étais pas passée par ici...

Mauvaise surprise, le décor est à chier.

Je vais donc, à l'occasion, remanier tout ça.

Sérieux, c'est d'une laideur...

Pour ce qui est des écrits... je vais m'y remettre.

Quand ? Prochainement j'espère. J'ai bien quelques idées mais rien de très consistant pour le moment.

Mon stylo me manque, le papier se froisse d'impatience et ma tête éclate !

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20 décembre 2008

Et si j'osais...

C'est un nectar empli de doutes
D'où se dégagent tous les "mais si..."
Sillons d'espoirs ou de venins
Venu d'innamoramento.

Et si j'osais...

Je m'interroge, rien n'est certain.
D'un seul regard tout se déforme.
Des formes de tous ces autres autour.
Tour de passe-passe, oser le pas.

Et si j'osais...

Reprendre goût du bout de peu
De peur du verre à moitié vide.
Évidemment mes élégies
Et j'image "le silence est d'or".

Et si j'osais...

Je l'aime et je me tais.

3 novembre 2008

Petite fille

Petite fille qui n'a plus sommeil
Elle cherche le soleil.
Sa poupée lui souffle à l'oreille
Volons vers des merveilles.


Ici tout est colère
Au couleur de l'enfer.


Petite fille, a vif écorchée,

Elle cherche à se cacher.

Sa poupée l'entend sangloter

Elle veut la soulager.


Ici tout est colère
Au couleur de l'enfer.

Petite fille veut rompre ses liens
Elle cherche le moyen.
Sa poupée lui donne la main
Pour changer son destin.

Ici tout est colère
Au couleur de l'enfer.

10 octobre 2008

Le temps

Couplet 1

L’aube, sans détour

Ouvre sans retour

Les portes d’un destin qu’il faudra aimer.

Et le vent si doux

Se couche sur nous

Sans s’effrayer de toutes nos promesses faites.

Pont 1

Chaque printemps

Sans innocence

Cache une bougie soufflée pour seul sursit

Et lentement,

S’avance le temps

Qui nous dit « tu es à ma merci ».

Refrain :

Laisse-moi parler d’espoir

Laisse-moi chanter mes peines

Laisse-moi crier ma haine

Laisse-moi goutter aux joies

Couplet 2

La nuit et ses peines

S’invitent dans nos veines.

Les soupirs et regrets couvrent nos prièrent.

Le vent en rafale

Nous souffle les larmes

D’un ciel sans joie en quête de lumière

Pont 2

Les souvenirs

Et les sourires

Gardent une trace dans chacun des récits

Et lentement

S’avance le temps

Qui nous dit « tu es à ma merci ».

Refrain :

Laisse-moi parler d’espoir

Laisse-moi chanter mes peines

Laisse-moi crier ma haine

Laisse-moi goutter aux joies

Reprise du Pont 1

Chaque printemps

Sans innocence

Cache une bougie soufflée pour seul sursit

Et lentement,

S’avance le temps

Qui nous dit « tu es à ma merci ».

10 octobre 2008

Je vous aimais

Couplet 1 :

Quand tout semblait heureux

J’ai eu peur d’ouvrir les yeux

Car d’un battement de cils

Tout nous quitte, tout s’enfuit.

Je glisse d’entre vos mains

Seul restera un parfum.

Je vous aimais plus que moi

Et bien au-delà.

J’ai préféré partir

S’attacher, c’est se meurtrir.

Je vous aimais plus moi

Saviez-vous cela ?

Couplet 2 :

A quoi bon nous sauver

Quand l’histoire est émiettée.

Restent une surface fissurée

Des morceaux recollés.

Plus la peine de pleurer,

Plus de place pour regretter.

Je vous aimais plus que moi

Et bien au-delà.

J’ai rompu tous nos liens,

Libéré votre destin.

Je vous aimais plus moi

Saviez-vous cela ?

Coupure (6fois)

Sans fin je vous aimais

Couplet 3 :

La rosée du matin

N’aura plus de raison, non,

Sur mon cœur, ce désert chagrin

Où manquent les saisons.

J’ai rompu tous nos liens

Seul restera un parfum.

Je vous aimais plus que moi

Et bien au-delà.

J’ai glissé de vos mains,

Libéré votre destin.

Je vous aimais plus moi

Saviez-vous cela ?

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10 octobre 2008

Les mots d'amour

Couplet 1 :

En songe me sont apparus

Les flammes d’un amour déchu.

Le vent les a revêtu et je nous revois.

Mais tu ne veux plus y croire,

Je me retrouve dans le noir.

Tous mes rêves n’ont plus d’espoir. Je suis seule sans toi.

Refrain :

Et tous les mots d’amour résonnent [les mots d’amour]

Entends l’écho, ses cris qui se perdent dans la nuit.

Et tous les mots d’amour pardonnent [les mots d’amour]

Pour que nos souvenirs ne tombent pas dans l’oubli.

Couplet 2 :

Perdue dans ma solitude

Depuis que tu ne veux plus

Partager nos habitudes, ne serait-ce qu’une fois.

La brise me souffle en secret

Qu’à chacun de tes reflets

Elle ira conter ma peine pour que tu la vois.

Refrain :

Et tous les mots d’amour résonnent [les mots d’amour]

Entends l’écho, ses cris qui se perdent dans la nuit.

Et tous les mots d’amour pardonnent [les mots d’amour]

Pour que nos souvenirs ne tombent pas dans l’oubli.

                                    Et tous les mots d’amour résonnent

                             Et tous les mots d’amour pardonnent.

28 juin 2008

jeux d'adultes

« De ceux qu’on aime on doit dépendre.
Ferme les yeux, je vais t’apprendre.
Ho oui, c’est neuf, bien malléable ;
L’intimité n’a plus sa place. »

Mon cœur palpite de frayeur
Quand eux crient « quelle saveur ! »
Les flammes lèchent c’qui fleuri,
Matière coulante de vos envies.

Aux yeux des grands,
Rien d’inquiétant.
Des jeux d’enfants
Tout simplement.




Pardonnez-moi mon père
Car vous avez pêché.
Pardonnez-moi ma mère
Mais j’ai été bafouée.
Gardez pour vous tous vos sermons
Puisqu’ils ne servent qu’à vos  démons.


Vos jeux d’adultes sont une torture
Et la souillure plus qu’une insulte.
Du coup, votre esprit sans moral
Se joue de l’enfant qui a mal.

Depuis l’épine bien enfoncée,
Aucun répit ne m’est donné.
La chair si tendre, vive est brûlée
Et l’innocence est lacérée.

Ecartelée,
Ne pas pleurer.
Tout’chiffonnée
Faut oublier.




Pardonnez-moi mon père
Car vous avez pêché.
Pardonnez-moi ma mère
Mais j’ai été bafouée.
Gardez pour vous tous vos sermons
Puisqu’ils ne servent qu’à vos  démons.



Haletante et apeurée,
Une petite âme brisée.
Seule se remet sur pieds.

28 juin 2008

Déréliction

Je tombe dans ce vide
au fond de moi,
malgré tous les rires
autour de moi.
La solitude parfois
c'est ça.

Et toutes ces questions
qui ne mènent à rien.
Fuir les tentations
qui virent au chagrin.

La déréliction est en action.
Je glisse lentement, quand ça me prend.
Rien ne peut anéantir cette folle envie de fuir.
La déréliction, sa réclusion.
Quand elle me lape, je n'y échappe.
Une pilule delirium qui atteint son summum.

Baie gorgée de soleil.
Où ça ?
J'attends cette trêve,
crois moi.
Mettre un terme au débat.
Aide moi.

Incapable d'agir
quand tout n'est d'effarements,
je n'aspire qu'à dormir
pour rompre l'isolement.

La déréliction est en action.
Je glisse lentement, quand ça me prend.
Rien ne peut anéantir cette folle envie de fuir.
La déréliction, sa réclusion.
Quand elle me lape, je n'y échappe.
Une pilule délirium qui atteint son summum.

C'est comme un automate
que je pars et m'élance
dans cette course effrénée
où il n'y a pas d'arrêt.
Dans la bouche goût de peine.
Je saigne.

Où est la sortie ?
Le sablier s'est écoulé
Mais où est la sortie ?
et le fruit s'est pourri.

La déréliction est en action.
Je glisse lentement, quand ça me prend.
Rien ne peut anéantir cette folle envie de fuir.
La déréliction, sa réclusion.
Quand elle me lape, je n'y échappe.
Une pilule delirium qui atteint son summum.

16 juin 2008

Je vais bien

A mon mari, mon complice
Seule, la vie est un supplice.
Puisque le point est final
Dans l’hiver d’une pierre tombale
Je me nourri du pétillant
Dont débordent les amants.



Ils sont partis à 4            -               Ta femme va bien


3 ont survécus                 -              Ta femme va bien




A ma confidente, maman
Plaie béante, ta chaire est en sang.

Viens reboucher les crevasses
De mes pantins d’angoisses.
Ma voix est si fatiguée
De tant crier, de tant hurler.



Ils sont partis à 4             -               Ta fille va bien
2 ont survécus                -              Ta fille va bien



Les questions s’entrent choc
Avez-vous comprit le drame ?
Avez-vous sentit les flammes ?
A l’idée, je suffoque.



A mes deux anges, mes deux bébés
Seule à part soit, comme un oubli.

Toutes ces larmes et tous ces cris
Que personne d’autre ne perçoit
Laissent un goût âcre au fond de moi.
Vous mes deux anges, vous mes bébés.



Ils sont partis à 4            -               Maman va bien

Aucun n’est revenu       -              Maman va bien


Un seul pourtant est reparu.
Celui qui avait trop bu ;

Qui sans l’ombre d’un doute
A voulu prendre la route.
Regarde moi et dis moi
Que je vais bien, si je vais bien.


Regarde moi et dis moi
Combien je vais en moins…




Les questions s’entrent choc
Avez-vous comprit le drame ?
Avez-vous sentit les flammes ?
A l’idée, je suffoque.

16 juin 2008

En attendant que le ciel pleure...

                                                                   

J'ai cru succomber
aux pas lents d'une danse.
Tu m'as tout donné,
ton âme, ta confiance.

Mystérieux et léger,
ce doux parfum d'éternité.
Mais comment arrêter
cette impossible cruauté,
quand lentement
se rapproche et condamne
un mur de sable qui t'emprisonne ?

Elle sourie, fait semblant,
mais se noie dans son néant.

La rivière asséchée
n'a plus de larmes à verser.

Au rythme effréné,
s'installe la distance.
Je n'ai su trouver
le chemin d'espérance.

Ton coeur pleure en silence
et mes doutes sont confirmés.
Car pour vaincre ta souffrance
des mots peuvent-ils te soulager ?
Depuis longtemps,
de cette vie insolente,
je vois le sable qui avance.


Elle sourie, fait semblant,
mais se noie dans son néant.

La rivière asséchée
n'a plus de larmes à verser.

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