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Le buvard des maux
29 mai 2008

Si jeune

Mon ami, te voilà parti.
C’est l’éclipse du fruit de la vie,
Me laissant avec mes tords et tous mes remords.

Je ne voyais pas, alors, l’urgence
De te faire cette confidence
De l’amour qui me brûlait
Et qui hurle de regrets.

Et pour un premier baiser
Et pour d’infinis printemps
Pour être avec toi,
comme j’aimerais remonter le temps.

Mes nuits sont sans sommeil,
Les tiennes sont éternelles.
Nous si jeunes et innocents,
Toi si jeune et pourtant…

A l’aube des tes projets,
Tout fuie et s’évapore.
Le chagrin a remplacé
Le décor.

Je ne retiens que ce qui blesse
De nos souvenirs, de nos promesses,
De toutes ces photos glacées, de ce papier froissé.

Le silence est un cri strident.
Ton absence glace mon sang.
Ma vie est à présent en manque de joie.
Mon voeu le plus cher, pour toujours sera
Que le son de ma voix monte jusqu’à toi.

Mes nuits sont sans sommeil,
Les tiennes sont éternelles.
Nous si jeunes et innocents,
Toi si jeune et pourtant…

Sur ta dernière demeure,
Où on ne compte plus le temps,
Je dépose ces fleurs
Pour d'infinis printemps.

Mes nuits sont sans sommeil...

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Commentaires
E
Je l'ai écrit sur une musique qu'un compositeur m'avait adressé.<br /> Sa musique était absolument magnifique mais une fois que le texte fût achevé il m'a annoncé qu'il a préféré une version japonaise...<br /> Je ne travaille plus avec lui, j'aime pas être prise pour une imbécile.
P
Tu sais, ce texte je le verrais bien sur une musique..........
Le buvard des maux
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